Groupe : Bâti/Hopital
District : Port Louis/Port Louis
Coordonnées : lon. 57.50221 / lat. -20.158861
Période : entre 1735 et 1816
Créé par : Labourdonnais
Type propriétaire : Etat
Etat : Largement abandonné
Menace : Nouveau projet de développement à Port Louis
Lien :
http://www.aapravasighat.org/Présentation :
Nom official du site: Military hospital
Aussi connu sous le nom de : Hôpital Labourdonnais
Adresse du site : Pointe des Forges, Port-Louis
Classification: Government notice, 1999, p 11, 7/9
Government Gazette of Mauritius, 30 January 1999, numéro 9, General Notice 9/99
Date de création, d’érection: Sous le gouverneur Labourdonnais
L’Hôpital Militaire se situe à Trou Fanfaron à Port Louis en face du site du Patrimoine mondial de L'UNESCO, l’
Appravasi Ghat. Le site abrite un ensemble étendu de structures, principalement composé de trois bâtiments. Le premier, au nord, est construit en pierre et en blocs de corail. C’est un bâtiment à étage avec le plancher du premier étage en bois. Actuellement, cette partie du complexe est clôturé séparément des autres parties, se trouvant sous l’autorité du SPDC (State Property Development Corporation), et il est connue comme STC Building. Ce bâtiment a servi de réserve pour l’hôpital mais son usage a changé pendant l’histoire ; ayant même servi de dépôt d’immigration pendant quelques mois dans les années 1840 avant l’ouverture du dépôt maintenant connue comme L’Aapravasi Ghat.
Le complexe est à l'État. Les deux autres bâtiments principaux sont identiques construisent en pierre. Originalement il y avait un rez-de-chaussée et un étage supérieur. Le 2e bâtiment est presque authentique, mais un 2e étage a été ajouté au 3e bâtiment, qui sert aux Postes, dans les années 80. Ses deux structures principales servaient d'hôpital. Le rez-de-chaussée était réservé pour le traitement d'esclaves. Les marins européens étaient soignés sur le premier étage . Entre les deux il y a une cour avec une citerne souterraine.
La construction du complexe a commencée en 1735 sous le gouverneur Mahé de Labourdonnais et le site a été officiellement inauguré en juin 1740. En 1767 le complexe a été vendu par la Compagnie des Indes à la famille royale et a été nommé «Hôpital du Roi». Au cours des années 1840 le 1e bâtiment a été utilisé à la comme dépôt pour les immigrants engagés. L’Hôpital Militaire a appartenu à plusieurs propriétaires privés. Pendant les dernières 40 années jusqu'en 2006, les 2 bâtiments principaux de l´hôpital étaient le siège du département des Travaux et du Développement.
Actuellement à part le 1e bâtiment qui est toujours sous le SPDC , le complexe abrite des bureaux, y compris les bureaux de l’Aapravasi Ghat Trust Fund. L’Hôpital Militaire est une composante importante de la Zone Tampon du site de l'Aapravasi Ghat.»
Cet hôpital a répertorié quelques cinq cent maladies différentes. A l’époque il était protégé par un bastion, démoli après l’incendie de 1816. Après la prise de l’île par les Britanniques, l’hôpital Labourdonnais a pris le nom d’hôpital militaire.
L’hôpital militaire était entoure d’une enceinte en maçonnerie. Le site était partagé en deux cours. Dans la première se trouvait « l’hôpital des blancs », composé de deux grands corps de logis ayant chacun 25 toises de longueur sur 7 de large et un étage. Le rez-de-chaussée de l’un comprend treize pièces servant de magasin, de lingerie, de salle de chirurgie, de pharmacie, de logement pour les sœurs, etc. Le rez-de-chaussée du second corps de logis comprend cinq salles, pour les malades.
Au fond de la cour se trouvaient les cuisines, aux deux extrémités desquelles on trouvait les latrines, et au dessus de celles-ci des salles de bain et au milieu une citerne. A l’entrée se trouvait un bâtiment qui sépare cette partie du site de l’avant cour, d’un cote un pavillon a étage qui servait de chapelle et de l’autre un simple rez-de-chaussée.
Dans l’avant cour, il y a trois bâtiments en maçonnerie adossés au mur d’enceinte. Le premier servait de logement aux gardiens. Ils étaient tous enduits d’argamace. Il y a en outre trois petits bâtiments en charpente couverts de bardeaux, dont l’un sert de bureau, un autre de matelasserie et le troisième pour les infirmiers.
La seconde cour renferme « l’hôpital des noirs ». Ce bâtiment, de même dimension que les deux premiers, comprend des salles destinées aux malades « noirs » au rez-de- chaussée, et l’étage était destine aux « blancs ». A une des extrémités se trouvent les latrines et la salle de bain. Tous ces bâtiments sont couverts d’argamace et le tout est en bon état.
Dans la cour il y avait un bassin servant de lavoir, a l’entrée la cage d’un ancien moulin à vent et quelques baraques. Devant l’entrée principale, un corps de garde en charpente couverte de bardeaux est encore là mais en mauvais état.
En dehors de l’enceinte, un bâtiment en maçonnerie en argamace de 45 pieds de long sur 18 pieds de large, couvert en partie d’argamace en partie de bardeaux, servait de cabanon pour les aliénés. Deux autres petites loges au bord de la mer servaient aux lépreux.
L’hôpital militaire est un des plus vieux bâtiments de Port-Louis encore en état. Il a accueilli de nombreux malades et blessés, non seulement militaires, mais aussi des esclaves. Cette unité de sante et d’hygiène a été déterminante pour l’évolution de la condition de vie a Port-Louis.
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