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Le musée

Ajouté le Dimanche 05 décembre à 00:00 par David
Revu le Dimanche 05 décembre à 00:00 par David

Cet à article est au sujet de : La Tour Martello à La Preneuse

Thématique : Le musée

Auteur : Otayo

Résumé :
La Tour Martello date de l’occupation anglaise, et plus précisément de la période l’abolition de l’esclavage.
Craignant une révolte des planteurs qui y voyaient une menace directe sur l’activité agricole et qui étaient soutenus par l’île de la Réunion, les britanniques bâtirent 5 tours à des points stratégiques de la côte ouest pour la défendre de toute invasion venant de la mer. Cette architecture avait été copiée de celle d’une tour à Cap Mortella, en Corse, d’où les anglais avaient été repoussés, mais dont ils furent séduits par l’efficacité du système de défense.

Contenu :
La Tour Martello date de l’occupation anglaise, et plus précisément de la période l’abolition de l’esclavage.
Craignant une révolte des planteurs qui y voyaient une menace directe sur l’activité agricole et qui étaient soutenus par l’île de la Réunion, les britanniques bâtirent 5 tours à des points stratégiques de la côte ouest pour la défendre de toute invasion venant de la mer. Cette architecture avait été copiée de celle d’une tour à Cap Mortella, en Corse, d’où les anglais avaient été repoussés, mais dont ils furent séduits par l’efficacité du système de défense.

Tout comme la Citadelle et les autres tours de la côte ouest, la Tour de La Preneuse a été construite par les hommes du Génie Royal Britannique. Une visite de la Tour souligne l’ingéniosité dont faisaient preuve les constructeurs de l’époque avec des moyens limités. Malgré les imposants mus de pierre allant jusqu’à
3m50 d’épaisseur côté mer, une température supportable et sèche règne dans la tour grâce à l’aération canalisée par des meurtrières. L’entrée située du premier étage et à laquelle on accédait par une échelle rétractable, le soubassement abritant un réservoir alimenté en eau de pluie par des rigoles sur le toit, une poudrière au plafond conçu pour que l’impact de toute explosion s’éloigne de la colonne centrale, l’arche du premier étage, faite d’environ 60,000 briques. Autant de détails remarquables sur les techniques adoptées à l’époque dans cette tour aux murs quasiment indestructibles. Au premier étage, les soldats mangeaient et dormaient. Sur le toit, deux canons, montés sur pivot, permettaient un tir croisé efficace des deux tours de la baie, celle de La Preneuse et celle de la batterie située à l’Harmonie. Les canons pouvaient tirer une fois par minute, ce qui nécessitait une équipe de sept hommes entraînés à charger, armer et tirer le canon, sans compter le maniement des boulets qui pouvaient peser jusqu’à …12 kilos.

Tous ces détails sont retracés au musée de la Tour Martello de la Preneuse dont la restauration a été initiée par l’association Friends of the Environment en 1992 avec le feu vert du gouvernement et le soutien financier d’ambassades étrangères et d’entreprises privées locales. Les murs intérieurs furent nettoyés, les joints refaits, le canon d’origine replacé sur le toit et le chariot et la plateforme du canon entièrement reconstruits. Un an plus tard, de jeunes bénévoles de « Raleigh International » participèrent aux travaux archéologiques et plus de 800 objets datant de l’occupation de la Tour par les troupes, furent nettoyés et répertoriés.Monument classé au patrimoine national, la Tour Martello reçoit régulièrement des visites d’écoliers et de touristes pour des visites commentées par des guides qualifiés. Une belle initiative qui mérite le détour et une façon agréable d’ajouter une découverte historique aux plaisirs simples de la plage.

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