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Christian William Wiehe, 1807-1878, batisseur du chateau de Labourdonnais

Ajouté le Dimanche 26 octobre à 00:00 par David
Revu le Dimanche 26 octobre à 00:00 par David

Cet à article est au sujet de : Le château Labourdonnais

Thématique : Historique

Auteur : Johann Wiehe

Résumé :

Contenu :
"Christian William Wiehe est né a l`Ile Maurice le 20 décembre 1807, de père danois et de mère franco-mauricienne, descendante des premiers colons a faire souche en 1722, les Gast d`Hauterive.

Son père est négociant et représentant de la plus grosse boite de commerce, Wiehe-Saunders dont la maison mère est a Londres.

Christian après une scolarité au collège royal suit une formation a Londres dans le négoce.
De retour a Maurice il pratique ce métier avec son frère, a une échelle plus réduite que son père.

La maison de commerce Wiehe Saunders subit une faillite, et John Jacob le père de Christian en meurt d`apoplexie.
Par ailleurs le navire Doncaster transportant plusieurs des frères et sœurs de Christian, fait naufrage au large du Cap Agulas et tous les passagers périssent.

Le grand tournant dans la vie de Christian après ces épreuves est son mariage avec Emilie Bourgault du Coudray en 1839. A la mort de son père et beau père de Christian, celle ci devient héritière unique de Labourdonnais et d`autres terres, ayant une autre sœur qui part s`établir en France.

Christian a partir de cette période entre aux Conseil du Gouvernement, la Chambre d`Agriculture, la Société Royale des Arts et des Sciences, le Comité du Jardin Botanique de Pamplemousses.
Il agrandit les terres de Labourdonnais et les développe et transforme en sucrerie et compagnie agricole du meilleur niveau dans l`ile.

Il bâtît le château de Labourdonnais (1856-1859) avec des bois du pays, des artisans locaux en s`inspirant de la maison d`Adrien d`Epinay a Port Louis, mais dans un style plus recherche et unique a Maurice.
De plus, il entretient des relations étroites avec les différents gouverneurs de l`Ile, ceci lui permet donc d`intervenir dans le devenir du pays pour tous ses choix importants (immigration, ordre public, sante..).

A sa mort en 1878, après une longue maladie de parkinson, la gestion de Labourdonnais revient a son fils Adrien qui a aujourd'hui environ 300 descendants, dont 60 sont actionnaires de Labourdonnais."

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